« Faire des châteaux en Espagne, faire des châteaux à La Rioja Histoire de la Rioja, terroir et qualité »

C’est incontestable que LA RIOJA est differente des autres régions viti-vinicoles espagnoles et aussi que LA RIOJA est réputée pour ses vins.

  • Je me pose la question ¿ porquoi ?

Dans cette histoire deux faits son très importants:

  • L’influence de France à cause du phylloxéra et
  • Le chemin de fer comme moyen pour le commerce.

ÉPOQUE ROMAINE: La vigne a été implantée par les Romains, au IIème siècle avant JC dans la zone que l’on nomme de nos jours LA RIOJA.

  • SIÈCLES Xe ET XIe: Elle n’acquiert une importance réelle que vers les Xe et XIe siècles, avec la stabilisation de la domination chrétienne. Pour célébrer le rituel de l’Eucharistie.

DU XIVe AU XVIe: L’économie locale et les exportations vers d’autres régions, principalement Bilbao et la côte cantabrique, sont dominées par la LAINE.

  • Progressivement le vin est intégré aux expéditions, profitant de l’ouverture ou de l’amélioration des routes vers le nord.

XVIIe SIÈCLE on parle déjà de quasi-monoculture de la vigne à LA RIOJA.

XVIIIe SIÈCLE. On en déplore les effets pervers :
–Crises de surproduction.
–Mévente.
–Disparition des cultures vivrières et de l’élevage.
–Ce qui agrave encore les périodes de crises.

Quelques témoignages vantent la qualité des vins locaux. Il y a des écrits disponibles à la fin du XVIIIe insistant sur les méfaits de cette monoculture, et sur la médiocre qualité des vins produits :
– Faute d’installations convenables et surtout d’un savoir-faire.

Le vin ne pouvait pas voyager. Le vin est une denrée éminemment périssable, dont on dit qu’il « pourrit » littéralement pendant l’été qui suit sa production.

Le viticulteur devait se débarrasser du vin qui lui restait pour encuver la récolte suivante. On trouve de multiples mentions du fait que le vin est jeté au caniveau ou utilisé pour remplacer l’eau dans le mortier. Les vins étaient utilisés pour faire de bâtiments.

1756 | Monsieur Manuel Esteban Quintano

Né à Labastida en 1756, Chanoine de la Cathédrale de Burgos depuis 1782. C’est le l’introducteur en Espagne des techniques d’élaboration bordelaises. Il connaissait très bien le succès des vins de Bordeaux qui étaint vendus en Angleterre à des prix très élevés. Il voyage à Bordeaux et visite les grands Châteaux : Lafite, Margaux, Haut Brion et Latour et apprend les techniques d’élaboration françaises. Il écrit le livre “La méthode de faire du vin à Bordeux”. Il retourne à La Rioja et applique la nouvelle technique bordelaise. C’est un grand succès, et il arrive à vendre ses vins en Amérique.

1848 | D. Luciano Murrieta, Marqués de Murrieta

Fondateur de Bodegas Marqués de Murrieta en 1852. Il a organisé plusieurs voyages à Bordeaux et il est rentré en Espagne en 1848. En 1850 il a envoyé ses premières barriques au Mexique et à Cuba, où elles ont été immédiatement vendues à un prix très élevé. Murrieta a cessé ses activités vinicoles arguant : Manque de moyens, Désir de voyager et d’habiter en lieus différents sans devoir rester dans un lieu fixe. 1877. Murrieta acquis la propriété Ygay, près á Logroño, où il a bâtit sa fameuse cave.

1860 | D. Guillermo Hurtado de Amézaga, Marqués de Riscal

Fondateur de Bodegas Marqués de Riscal en 1852. Comme aristocrate éclairé et avec un spécial intérêt pour les progrès de l’agriculture moderne européenne, Riscal adorait la vitiviniculture de la Gironde, dont il avait découvert plusieurs secrets au cours des années grâce à ses contacts avec la bourgeoisie bordelaise.

1862 | Marqués de Riscal et l’histoire du Medoc Alavés

Les connaissances acquises par Riscal au cours de ses voyages à Bordeaux, et sa volonté d’apprentissage n’étaient pas suffisantes pour obtenir le vin de qualité. Il devait obtenir tout le SAVOIR FAIRE technologique. C’est pour ça que le Conseil engagea un expert venu de France pour faire connaitre toute la technique bordelaise et l’appliquer sur le terroir d’Alava, de nos jours La Rioja Alavesa.

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Appel 2025

APPEL DE L’ACADEMIE INTERNATIONALE DU VIN AUX CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT 
PRESENTS A NEW YORK POUR L’ASSEMBLEE GENERALE DU 80E ANNIVERSAIRE DE L’ONU

Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement, 
 
Comment prévenir et maîtriser les maladies non transmissibles sans pour autant renier le fondement de nos 
cultures, sans effacer ce qui fait vivre nos civilisations ? Voilà l’équilibre que vous devrez trouver le 25 septembre 
prochain, lors de la 4ᵉ réunion de haut niveau des Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des maladies non 
transmissibles et la promotion de la santé mentale et du bien-être. 
Le vin est au cœur de cette interrogation. Trop souvent, on le réduit à une molécule d’alcool. Trop sommairement, 
on l’accuse d’être une drogue. Mais trop rarement, on pense à ce qu’il incarne. Issus de vingt pays différents, les 
membres de l’Académie Internationale du Vin souhaitent vous mettre en garde contre le danger de réduire le vin 
à un risque sanitaire, et d’oublier ainsi sa dimension culturelle, sociale et humaine. Voici ce qui est en jeu…

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